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Lecteurs, vous trouverez ici ce que tout magazine littéraire se doit de partager : ses lectures. Ses envies de lecture. Des textes, des auteurs à découvrir, parfois à éviter, des coups de cœur dans les chroniques, des impatiences (les avant-parutions), les premières pages des livres dont nous vous aurons parlé et qui font l’actualité.

Vous y retrouverez les goûts de nos chroniqueurs, sans exclusion de genre.

Entre les ouvrages jeunesse, maisons et édition indépendante, best-sellers, dernières (ou prochaines) sorties de la rentrée littéraire, lauréats de prix, illustres inconnus, tous les âges, tous les genres ! Et de notre part, toujours : « Si voulez un avis, une critique, sur un livre, lisez-le ! »

Pour que le métier d’écrivain jeunesse acquiert une légitimité culturelle, il faut que la critique les étudie, que l’université les consacre, que des chercheurs les analysent. Contrairement à d’autres minorités qui se définissent par la langue, le genre, la religion, le handicap, (etc.), les enfants, minorité transitoire, ne se constituent pas en lobby, mais dépendent entièrement de leurs porte-parole adultes. Surgit donc la question attendue : qu’est-ce qui pousse à écrire pour les enfants, dans ce « territoire littéraire à faible valorisation institutionnelle et à forte surveillance idéologique » ?

Dans cette analyse, je présente brièvement trois initiatives contemporaines de diffusion-distribution de l’édition jeunesse africaine (camerounaise) sur les marchés occidentaux : celle d’Afrilivres, de l’Oiseau Indigo et de l’Alliance Internationale des Editeurs Indépendants. Pour faciliter une meilleure circulation des livres africains, nous proposons la création d’une centrale en Afrique qui soit un point de convergence des ouvrages des éditeurs africains et une structure de distribution au Nord, qui soit un espace de vente et une vitrine des littératures africaines. Cette structure devrait être soutenue au départ par les pouvoirs publics.

Es tu un étudiant ? Es tu un universitaire ou chercheur en littérature africaine ? Dans le cadre d’un travail, t’es t-il déjà arrivé de faire des recherches sur la littérature jeunesse africaine ?
Peu importe le maillon de la chaine de l’édition jeunesse qui t’intéresse, tu trouveras toujours très peu d’articles scientifiques ou d’analyses portant sur cette filière. La majorité des articles existant portent sur la France et les réalités qui y sont décrites ne correspondent pas avec ton environnement local. Frustré, tu n’as que deux alternatives : copier, coller puis reformuler ce qui est dit sur la France pour adapter cela à ton contexte africain ou alors, conduire toi-même des recherches et observations pour produire des informations fraiches qui reflètent le terrain. Quelle approche choisiras tu ?
Dans cet article, je me penche sur cette question, celle de la faible documentation scientifique sur le livre d’enfance et de jeunesse. Puis j’invite les institutions en charge de la promotion du livre à investir dans l’étude, la consécration et la légitimation du livre jeunesse local.

Bien qu’ils reconnaissent le potentiel économique, ludique et éducatif du numérique, les acteurs de la chaine du livre au Cameroun, sont peu ou pas formés à l’usage du numérique et sont découragés par les couts exorbitants d’accès à internet, les problèmes d’électricité (ENEO) et de maintenance du matériel informatique. Le SMS et Facebook sont les moyens de communication les plus sollicités.

La revue Takam Tikou, depuis des décennies, a été consistante dans sa couverture de l’actualité et de la documentation du livre jeunesse dans l’espace francophone. Porté par une équipe engagée, dévouée et passionnée par l’enfance et la lecture, ce projet doit perdurer et servir d’inspiration pour la création de centre nationaux dédié à l’étude et l’analyse du champ littéraire pour la jeunesse, surtout en Afrique francophone.

La part de livres jeunesse en provenance d’Afrique francophone ou du Maghreb reste assez faible sur le marché du livre français, européen et mondial. Les maisons d’éditions africaines rencontrent de nombreux obstacles et freins économiques ou politiques qui limitent leur présence sur ces marchés. Les couts de transport, le faible accès aux médias, la difficulté à se positionner sur un marché très « marketé » et très encombré, et la faiblesse des réseaux de diffusion-distribution sont les principaux obstacles évoqués. Dans cet article, nous présentons des recommandations, à l’endroit des pouvoirs publics, des organismes internationaux, des collectifs professionnels, des foires et salons du livre, pour une meilleure visibilité internationale des livres africains pour la jeunesse.

Au Cameroun, les politiques publiques en faveur de l’offre pour la jeunesse en bibliothèque restent mineures alors que, dans un environnement contraint, cette question prend une dimension qu’il serait dommage de ne pas valoriser. il n’existe pas de bibliothèque typiquement jeunesse mais des bibliothèques avec quelques fonds jeunesse ». Dans cet article, nous explorons brièvement des idées pour faire de la bibliothèque, un espace de socialisation, de gamification et d’expérimentation pour le plasir des jeunes.

Au Cameroun, la promotion de l’édition et du livre pour la jeunesse est un pan, un secteur parfois invisible des actions menées par le gouvernement ou les professionnels du livre. Toutefois ces actions quoique louables n’ont pas d’impact à grande échelle et demeurent inconnues des instances internationales. La plupart des maisons d’édition ou réseau de professionnel ne développent pas de stratégie communicationnelle ou de marketing intense sur les nouveaux médias. Par ailleurs, on note une irrégularité dans la programmation de ces différentes activités, ce qui rompt les habitudes de consommation des internautes.