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Lecteurs, vous trouverez ici ce que tout magazine littéraire se doit de partager : ses lectures. Ses envies de lecture. Des textes, des auteurs à découvrir, parfois à éviter, des coups de cœur dans les chroniques, des impatiences (les avant-parutions), les premières pages des livres dont nous vous aurons parlé et qui font l’actualité.

Vous y retrouverez les goûts de nos chroniqueurs, sans exclusion de genre.

Entre les ouvrages jeunesse, maisons et édition indépendante, best-sellers, dernières (ou prochaines) sorties de la rentrée littéraire, lauréats de prix, illustres inconnus, tous les âges, tous les genres ! Et de notre part, toujours : « Si voulez un avis, une critique, sur un livre, lisez-le ! »

Il est important de mettre sur pied un centre national sur le livre jeunesse, lequel pourrait être rattaché à la Direction du livre et de la lecture du ministère de la Culture camerounais.

Ce centre sera en charge de la documentation, de l’analyse et de la critique du livre pour la jeunesse C’est un élément capital pour la familiarisation des jeunes à la lecture et une boussole (médiation) pour les parents dans le choix des livres pour leurs enfants.

Nous sommes d’accord avec Samy Tchak que « la littérature peut dynamiser tous les autres domaines de la pensée » mais le goût de la lecture et du livre doit être développé dès l’enfance. D’où la nécessité d’une bonne éducation artistique et culturelle ainsi qu’une prise de conscience et l’action des décideurs politiques pour faire évoluer la situation.

La bibliothèque scolaire, en aidant les élèves à acquérir les outils qui leur permettront d’apprendre tout au long de leur vie et à développer leur imagination, leur donne les moyens de devenir des citoyens responsables. Or au Cameroun, le pays des grands paradoxes, est l’une des nations africaines très prolifique dans la production des connaissances, mais où les bibliothèques sont aussi rares que les aztèques. Dans cet article, je fais un bref état des lieux des lieux des bibliothèques scolaires et pour la jeunesse, puis indique le lien entre bibliothèque et citoyenneté au travers de la crise « anglophone ».

Les salons, festivals et les prix littéraires sont des instances de légitimation des auteurs. Ce sont des moments de rencontres professionnelles où se créent des contacts, où les auteurs et éditeurs camerounais pourraient gagner en visibilité. Quelle est donc la participation des auteurs et éditeurs camerounais à ces rendez-vous ?

L’objectif majeur de l’école c’est de créer une dynamique de lecture sans laquelle toute autre préoccupation – autonomie, repères culturels –restera lettre morte. Le livre jeunesse a-t-il seulement droit de cité dans les programmes scolaires au Cameroun ? Quels sont les contraintes spécifiquement scolaires qui entravent la constitution de conditions nécessaires à une expérience de lecture réussie ? Comment les enseignants peuvent-ils mieux transmettre le gout de la lecture auprès des élèves ? Telles sont les problématiques que cette analyse adresse.

La crise sociopolitique qui sévit depuis Octobre 2016 au Cameroun, perdure également parce qu’il existe un vide de connaissance et conscience historique sur la période des indépendances.

En effet, la majorité des camerounais d’expression française ignorent les conditions réelles ayant conduit à l’unification des deux parties du Cameroun. Cette méconnaissance du passé, inhibe donc l’action au présent, et cela menace l’avenir de la nation camerounaise. Or si les bibliothèques scolaires ou de jeunesse étaient répandues, et contenaient des ouvrages pertinents sur l’histoire nationales, elles auraient indirectement contribué à une meilleure conscience historique et une résolution plus rapide et holistique de la crise sociopolitique actuelle.

Qui est lecteur et qui ne l’est pas au Cameroun ? Quels sont les habitudes littéraires des jeunes camerounais ? Qu’aiment -ils lire ? Comment lisent-ils ? Pourquoi lisent-ils ? Où ? Avec qui ? Sur quoi ? Voilà autant de questions que l’on se pose en rapport avec le rapport des jeunes au livre et à la lecture au Cameroun. Mais il est surprenant de constater qu’il n’existe aucune étude nationale officielle apportant des réponses à ces questions, pourtant basiques pour l’élaboration de politiques publiques du livre efficaces. Dans cette analyse, nous explorons brièvement ces questions et déplorons le manque de réelle volonté politique des gouvernants dans la promotion du livre et de la lecture.

L’une des principales motivations à la lecture chez les enfants jeunes, est de voir leur entourage lire et en tirer manifestement plaisir. La famille a donc un rôle exemplaire à jouer, bien avant que l’Ecole ne prenne le relais. Or au Cameroun, le grand défi des parents, des enseignants et autres médiateurs de lecture, est de parvenir à inciter sans contraindre. Cet article vous présente quelques astuces pour y parvenir.

En effet, il est très difficile de trouver de l’information, en français, sur la littérature pour la jeunesse africaine. Etant donné que la pénétration internet sur le continent africain est de plus en plus croissante, de nombreux parents, bibliothécaires ou bibliophiles se servent d’internet comme outil privilégié de recherche etd’accès à l’information. Internet avec le numérique est donc une formidable ressource et une opportunité immense pour la promotion de la littérature africaine pour la jeunesse. Cependant, les acteurs de la chaine du livre en Afrique peinent ou du moins rechignent à investir dans ce média et à l’exploiter pleinement au service de l’édition jeunesse. Comment donc est-il possible de davantage utiliser internet et les médias numériques pour la promotion du livre jeunesse africain ? Comment assurer une meilleure visibilité de l’information sur la littérature jeunesse africaine ? Où trouver l’information relative au livre africain pour la jeunesse ? Mon analyse s’appesantira davantage sur cette dernière question et je vous présenterai des sites web, blogs et ressources en ligne qui contiennent assez ou peu decontenus sur le livre camerounais ou africain pour la jeunesse.