Revaloriser la qualité de la bande dessinée au Congo

Dan Bomboko a appelé les éditeurs congolais à se conformer aux réalités du terrain en vue de revaloriser la qualité de la bande dessinée qui occupe une place de choix dans le monde de l’édition congolaise.

Le bédéiste congolais, Dan Bomboko a appelé lundi, à Kinshasa, les éditeurs congolais à se conformer aux réalités du terrain en vue de revaloriser la qualité de la bande dessinée, au cours d’un entretien avec l’ACP.

La bande dessinée (BD), a-t-il dit, occupe une place de choix dans le monde de l’édition congolaise, car elle ne divertit pas seulement mais elle éduque et informe la population.

« Les sujets traités souvent dans les bandes dessinées sont des faits de société en rapport avec la population. Il s’agit par exemple,  de la maltraitance des enfants, de la démocratie ou encore le droit de la jeune fille», a souligné Dan Bomboko.

La bande dessinée est difficile à réaliser, a-t-il précisé. Pour la réaliser, a-t-il ajouté, il faut contourner les coûts élevés des imprimeries en nouant des partenariats avec d’autres maisons éditions dans le cadre de la coédition.

« Les bédéistes tiennent compte du pouvoir d’achat de la population dans la mesure où la BD est éditée pour être à la portée des enfants afin de leur donner le goût de la lecture», a-t-il indiqué.

En ce qui concerne la destinée d’un bédéiste, a encore relevé Dan Bomboko, il ne peut pas vivre de la BD. Il devra bosser dur et avoir des initiatives pour s’en sortir avant de songer à l’amélioration de sa qualité et bien sûr de son contenu. «La bande dessinée congolaise est actuellement appréciée en Afrique, en Europe, en Amérique et dans le reste du monde pour la qualité graphique des  artistes-peintres congolais », rappelle-t-on.

ACP

À propos de l'auteur

Christian Elongue

Christian Elongué est l'auteur de la référence critique "Introduction à la littérature jeunesse au Cameroun", aux Editions l'Harmattan. Il a collaboré pour la promotion de l’édition jeunesse africaine avec la revue Takam Tikou du Centre National de littérature pour la jeunesse de la Bibliothèque Nationale de France. Passionné par le livre et la lecture depuis l’enfance, il est convaincu de l’enjeu critique du livre pour enfants dans l’avènement d’une poétique de la relation et dans la construction d’une mentalité de « vainqueur » auprès des jeunes africains. Il est attentif depuis 6 ans à l’évolution des échanges entre les pays du sud et les pays du nord dans le domaine de l’édition.

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