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    Le devoir de mémoire : Pacotille, l’enfant esclave

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    By Nselel Bomba on 24 December 2022 Muna Kalati

    Se souvenir des événements historiques, les transmettre aux générations futures, c’est le sens même du devoir de mémoire, qui se dessine en toile de fond de la bande dessinée de jeunesse Pacotille, l’enfant esclave. Cette bande dessinée est le fruit d’une collaboration de plusieurs artisans à savoir : les scénaristes Eric Corbeyran et Aurélie Bambuck, d’un dessinateur Olivier Berlion qui a aussi bien contribué pour le choix de la couverture et du designer Christian Fravelle dont la participation est celle du choix des couleurs.

    Pacotille, l’enfant esclave, un titre révélateur qui situe d’ores et déjà le lecteur dans une période précise : celle de l’esclavage. De prime abord, le récit semble relater l’histoire d’un enfant qui a été privé de sa liberté et même de son humanité. Il importe aussi de signaler un doute qui plane sur la réalité qui est associée au substantif Pacotille. Des interrogations surgissent à ce sujet dans l’esprit du lecteur : la pacotille dont il est question, fait-elle référence à un objet ou alors au protagoniste principal du livre ? ou encore aux deux réalités ? Tel est le questionnement qui survient à la lecture du titre de la bd. Afin d’avoir d’amples informations, plongeons-nous dans l’univers de l’enfant esclave qui tient sur ces quelques pages.

    • Analyse du paratexte de l’ouvrage

    La première découverture de la bd Pacotille, l’enfant esclave, est présentée sur un format blanc où il est inscrit à l’entête, le nom des coauteurs et de toutes les personnes qui ont participé à la confection du livre. En dessous de ces noms, l’on peut observer une couleur qui se démarque des autres : la couleur rouge, qui est la teinte du titre du livre. Ecrit en gros caractère et avec une couleur assez vive et en plus sur du blanc, il est presque impossible de le louper. Couleur du sang, couleur de la vie, couleur de l’amour, il est assez difficile de justifier avec certitude la signification du choix de couleurs (puisqu’on n’a pas encore parcouru le livre). Mais sous réserve l’on postule qu’il pourrait faire référence au sang, à la souffrance des personnes qui ont été faits esclaves tout le long de leur déportation et une fois arrivées à destination. Et au milieu d’autant de souffrance, le blanc pourrait symboliser l’espoir de ces personnes de se libérer très prochainement de leurs bourreaux.

    Juste en bas du titre, il est écrit « T1 de l’autre côté de l‘océan ». Ce qui veut dire que Pacotille, l’enfant esclave, est l’un des livres d’une collection. Ensuite, en dessous de cette phrase, l’on aperçoit au centre du format, une vignett e où on peut observer une toute petite fille dans une plantation qui porte des feuilles en lambinant, sous le regard espion d’un cavalier à la peau blanche vêtu comme un cow-boy. Après avoir parcouru les éléments se trouvant autour du texte, désormais nous pouvons parler du contenu du livre.

    • La trame de la bande dessinée Pacotille, l’enfant esclave

    Publié aux éditions Jungle en 2022, la bande dessinée Pacotille, l’enfant esclave, est un livre de jeunesse dont la trame tient sur 56 pages et 7 autres pages sont des fiches pédagogiques. Le texte est fait entièrement de bulles et de vignettes qui plongent le lecteur à l’époque de l’esclavage dans un pays du nom de Kongo. Les frontières de ce pays correspondent au Nord de l’actuel Angola, au sud de l’actuel Gabon et de la République démocratique du Congo.

    Dans l’espace-temps fictionnel, les faits se déroulent en 1685. La mise en scène à l’image montre une femme âgée (Zingha) qui est supposément dans son champ, accompagnée de sa petite fille (Lukeni) récoltant des ignames. La récolte ayant été bonne, les deux compagnons se rendent au marché pour proposer une partie du fruit de leur labeur à un marchand (Antonio) qui se trouve être un ami de longue date de Zingha. Dès leur arrivée au marché, Zingha interpelle Antonio et tout de suite il l’appelle Pacotille. C’est ce nom qui est la clé non seulement pour saisir le contenu de ce substantif, mais aussi il ouvre une porte qui va permettre au lecteur de voyager dans le temps, de faire des navettes dans le présent et le passé.

    A l’écoute de ce nom, Lukeni interroge sa grand-mère parce qu’elle voudrait connaître la raison pour laquelle ce monsieur nomme sa grand-mère ainsi. Cette dernière remonte alors à l’époque où elle avait presque le même âge que sa petite fille, c’est-à-dire 09 ans, et relate comment les portugais avec la complicité des « kongo » (qui pratiquement sont leurs frères), sont parvenus à faire de tous les habitants de son village des esclaves, et réussir à les embarquer enchaînés comme des animaux, vers une destination qui leur était inconnue. Même si une fois en mer, le bateau portugais est intercepté par des français qui finissent par s’accaparer du butin portugais. Les enfants étant moins productifs que leurs parents, ceux-ci ne passaient pas facilement sur le marché. Et pour cela, ils étaient tous qualifiés de pacotille. C’est ainsi que Zingha et ses jeunes congénères ont vu leur quotidien et leur nature d’homme changés à tout jamais : désormais ils sont tous des objets sans valeurs destinés à effectuer des tâches dans des plantations, et dont le travail finit en fumé dans une pipe.

    La déportation, le travail d’esclave, les nuits loin de sa terre natale furent pénibles. De peur de finalement appartenir à une terre qui n’était pas la sienne, celle-ci choisit délibérément de se faire appeler pacotille. Certes, elle s’est fait des amis parmi lesquels un indien de la Martinique du nom de Kali (qui va aider Zingha à quitter la Martinique), mais le désir de retrouver sa liberté était de plus en plus grand de jour en jour, tout comme chez la plupart des esclaves. Plusieurs fois ils ont planifié leur fuite, mais personne n’osait passer à l’acte jusqu’au jour où un déclic survint : la bastonnade publique de Kimpa Madia pour avoir protesté suite au harcèlement d’un contremaître. A cet instant, il n’y avait plus de retour en arrière. Il fallait quitter les lieux le plus tôt possible. Tout a été mis en œuvre mais parmi eux, figurait un traître Dongala qui finit par prévenir les maîtres. Résultat des courses, il y a eu plusieurs morts et seul Zingha finit par quitter la Martinique avec les indiens.

    • Les leçons contenues dans la bd Pacotille, l’enfant esclave

    Cette bande dessinée est un livre pour enfant, un livre d’histoire que l’on pourrait considérer comme un devoir de mémoire qui est le reflet des différentes exactions que les descendants d’Afrique ont subies. Il est un livre important pour les jeunes enfants peu importe leur origine afin qu’ils s’informent sur certains faits de l’histoire et se munissent des failles qui ont permis qu’une telle horreur se produise et d’en faire des armes. Concrètement, il s’agit d’apprendre aux enfants le respect de la dignité humaine, la solidarité, l’empathie, qui sont des valeurs qui étaient absents chez certains personnages et c’est ce manque qui a donné lieu à l’esclavage.

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    Nselel Bomba

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