Le livre de jeunesse Le petit garçon qui pleurait tout le temps, écrit par Armelle TOUKO nous enseigne les premiers caractères de l’enfant, sa faiblesse et sa force. L’enfance est la première partie de la vie de l’être humain. C’est un stade où la genèse du développement de nos facultés et aptitudes commence. Une étape assez importante qui conditionne le citoyen que nous serons demain.
Les premiers caprices de l’enfant
Le petit garçon qui pleurait tout le temps n’a pas pu être apaisé par les paroles douces. Ses parents ne cessent de lui dire “un garçon, ça ne pleure pas ”, une parole de la vie d’adulte qui amplifie ses pleurs. Le Petit Soleil, un personnage secondaire du présent livre à pu avoir les mots justes et le caractère normal pour l’apaiser.
Un caprice est, chez l’enfant, la manifestation d’un désir impérieux et soudain qui ne rencontre pas l’approbation de l’adulte. Psychiquement, les jeunes enfants fonctionnent dans l’immédiateté : ils veulent tout, tout de suite, selon le principe de plaisir. Rien ne doit entraver la réalisation de leur désir.
Pourtant, pour préserver son enfant des dangers, le maintenir en bonne santé, éviter les débordements et le sécuriser intérieurement, il est nécessaire d’établir des limites. Les contraintes font partie de la vie et l’enfant doit apprendre à vivre avec. Lui épargner les frustrations ne servirait qu’à le différencier et à les rendre plus difficiles à gérer par la suite.
L’imitation : un apprentissage essentiel pour l’enfant
Le Petit Soleil, après avoir apaisé le petit garçon qui pleurait tout le temps, a essayé de l’imiter. Ce qui a été dramatique pour tout le village.
Pour l’enfant, il est tout à fait naturel de vouloir imiter, se déguiser, ressembler à son papa, à sa maman ou à son ami. C’est sa façon de s’exprimer et d’apprendre. Le jeune enfant imite les gestes de l’adulte pour se familiariser avec son environnement. Ainsi, l’enfant apprend différemment selon ses codes sociaux et culturels. Il existe trois modes d’apprentissage chez le jeune enfant : l’expérimentation, l’observation et l’imitation. L’enfant les utilise tous les trois et peut develloper l’un plus que l’autre. L’imitation permet à l’enfant de tâtonner en observant l’adulte et de reproduire de nombreuses fois le geste pour mieux s’exercer.
Le développement de l’empathie chez l’enfant
Le garçon qui pleurait tout le temps, touché par la souffrance de sa population, est allé demander au Petit Soleil de commencer à pleurer .
Dès la naissance, l’humain est prédisposé à se soucier et à prendre soin de l’autre. Le développement de l’empathie chez l’enfant dépend toutefois de la sensibilité et de la réponse chaleureuse des personnes qui en prennent soin.
Si l’enfant est bien accompagné pour comprendre ce qu’il vit, il sera davantage capable de percevoir ce que les autres vivent. Faire preuve d’empathie pourra alors être plus facile pour lui.
Ce livre s’adresse aux enfants, aux parents, et aux tuteurs. Nous leur recommandons d’en acheter afin de mieux appréhender l’évolution de leurs enfants.