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La crise sociopolitique qui sévit depuis Octobre 2016 au Cameroun, perdure également parce qu’il existe un vide de connaissance et conscience historique sur la période des indépendances.

En effet, la majorité des camerounais d’expression française ignorent les conditions réelles ayant conduit à l’unification des deux parties du Cameroun. Cette méconnaissance du passé, inhibe donc l’action au présent, et cela menace l’avenir de la nation camerounaise. Or si les bibliothèques scolaires ou de jeunesse étaient répandues, et contenaient des ouvrages pertinents sur l’histoire nationales, elles auraient indirectement contribué à une meilleure conscience historique et une résolution plus rapide et holistique de la crise sociopolitique actuelle.

Qui est lecteur et qui ne l’est pas au Cameroun ? Quels sont les habitudes littéraires des jeunes camerounais ? Qu’aiment -ils lire ? Comment lisent-ils ? Pourquoi lisent-ils ? Où ? Avec qui ? Sur quoi ? Voilà autant de questions que l’on se pose en rapport avec le rapport des jeunes au livre et à la lecture au Cameroun. Mais il est surprenant de constater qu’il n’existe aucune étude nationale officielle apportant des réponses à ces questions, pourtant basiques pour l’élaboration de politiques publiques du livre efficaces. Dans cette analyse, nous explorons brièvement ces questions et déplorons le manque de réelle volonté politique des gouvernants dans la promotion du livre et de la lecture.

L’une des principales motivations à la lecture chez les enfants jeunes, est de voir leur entourage lire et en tirer manifestement plaisir. La famille a donc un rôle exemplaire à jouer, bien avant que l’Ecole ne prenne le relais. Or au Cameroun, le grand défi des parents, des enseignants et autres médiateurs de lecture, est de parvenir à inciter sans contraindre. Cet article vous présente quelques astuces pour y parvenir.

En effet, il est très difficile de trouver de l’information, en français, sur la littérature pour la jeunesse africaine. Etant donné que la pénétration internet sur le continent africain est de plus en plus croissante, de nombreux parents, bibliothécaires ou bibliophiles se servent d’internet comme outil privilégié de recherche etd’accès à l’information. Internet avec le numérique est donc une formidable ressource et une opportunité immense pour la promotion de la littérature africaine pour la jeunesse. Cependant, les acteurs de la chaine du livre en Afrique peinent ou du moins rechignent à investir dans ce média et à l’exploiter pleinement au service de l’édition jeunesse. Comment donc est-il possible de davantage utiliser internet et les médias numériques pour la promotion du livre jeunesse africain ? Comment assurer une meilleure visibilité de l’information sur la littérature jeunesse africaine ? Où trouver l’information relative au livre africain pour la jeunesse ? Mon analyse s’appesantira davantage sur cette dernière question et je vous présenterai des sites web, blogs et ressources en ligne qui contiennent assez ou peu decontenus sur le livre camerounais ou africain pour la jeunesse.

Cet ouvrage de Christophe Cassiau Haurie est le premier à proposer une présentation globale du 9ème art au Cameroun. Rédigé par un spécialiste, Christophe Cassiau-Haurie, auteur de nombreux autres ouvrages sur la bande dessinée (BD) en Afrique et en Europe.

Johanes Yerima était l’un des artistes les plus importants du royaume Bamun, autant sous le règne du Sultan Njoya (1892-1933) que de celui de son fils Seydou (1933-1992). La toute première « BD » africaine date de 1932, réalisée par Yohanes Yerima, qu’un critique considère comme le « véritable premier auteur de BD camerounais et africain de l’histoire » . Pour mieux saisir son apport, nous vous situons dans le contexte historique dans lequel il a évolué.

Publiée en 1996 aux éditions Akoma Mba, le Vieux Char de Vincent Nomo, met en exergue un pays qui a subi les conséquences de la guerre, notamment le village Bissa. Cette guerre a détruit le sol empêchant donc la production des récoltes. L’auteur en 24 pages nous relate une histoire insolite tout autant qu’envisageable sur le char, engin de guerre de pillage de la nature et de la race humaine.